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« … Là le ciel s’emplit de musique.
Là il pleut du nectar.
Là les cordes de la harpe vibrent et les tambours battent.
Quelle secrète splendeur est là dans ce château du Ciel.
Là il n’est plus question ni du lever ni du coucher du soleil.
Dans l’océan des révélations qu’est la lumière de l’amour, le jour et la nuit ne font qu’un.
Joie à jamais : ni douleurs, ni luttes.
Là j’ai bu, remplie jusqu’au bord, la coupe de la joie, de la joie parfaite… »
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Extrait de : « Poèmes de Kabir » Rabîndranâth Tagore 1861-1941.
Illustration : « Glacier des Alpes autrichiennes » 1900 Alois Hans Hubner.
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Communier avec la nature…
BVJ – Plumes d’Anges.
Tagore nous conduits au plus intime de la contemplation. A petites gorgées, c’est très doux et vivifiant.
Des glaciers magnifiques qui sont appelés à disparaitre !
Céleste et magnifique texte !
Toujours magnifiques les textes de Tagore, et Dominique n’a que trop raison … Bises Brigitte.
Avec Tagore et avec toi » mon coeur a chanté Celui qui a fait la montagne ..; »
Bisous
Magnifiques glaciers, temples de sérénité!
Rien de tel que le contact avec la nature pour se régénérer !
Je retourne sur ton blog après un petit temps sans ordinateur et une fois de plus un poème pour moi. Une harpe dont les cordes vibres. La mienne vient d’en perdre une que je vais me hâter de remplacer. Je t’embrasse.
Quel beau texte de Tagore et un peu de douceur qui fait du bien au milieu de trop d’événements violents, bises et bonne soirée
Quel magnifique hymne à la nature !! Beau dimanche Plumes d’Ange, je t’embrasse
Et là, je sens ta nostalgie des montagnes qui revient….
Elles ne t’ont pas été enlevées, elles sont là, vivantes dans ton coeur dont les battements rythment leur musique unique.
Tout est bien, tout est bon, tout est à sa place, pour toujours.
Les chamois, les bouquetins, les chevreuils et les marmottes t’embrassent fort.
Tagore, comme je l’aime. Vous me redonnez envie de le relire et je vous en remercie.
Justement, ce matin, en ouvrant mes volets, j’ai vu un superbe croissant de Lune et j’ai pensé que la Lune était bien confortablement installée dans son ciel qui était comme un château fort. Et voilà que je lis cela dans un poème de Tagore… Vous illuminez ma matinée.
Bonne journée.
Ah… que j’aime ton billet, et les mots tellement justes de Tagore. Merci !
Quel bonheur d’être descendue jusque là sur ton blog, envoûtée par la beauté des images que tu nous offres… Merci Brigitte.