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« J’observe que lorsqu’un gland et une châtaigne tombent l’un à côté de l’autre, l’un d’eux ne reste pas inerte, ne s’efface pas devant l’autre, mais que tous deux obéissent à leurs propres lois, jaillissent, croissent et fleurissent de leur mieux, jusqu’à ce que l’un en vienne, d’aventure, à dominer et à détruire son rival. Si une plante ne peut vivre selon sa nature, elle meurt ; il en va de même pour un homme. »
Henry David Thoreau 1817-1862.
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Tableau : « Paysage de forêt » William Trost Richards 1833-1905.
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Faire confiance à la nature…
BVJ – Plumes d’Anges.
Parfaite harmonie entre le texte et la gravure : la végétation offre une multitude de verts différents, allant du vert soufre clair au terre verte le plus foncé…la nature a une baguette magique !
Bises à toi, Chère Brigitte, et très belle journée.
moi voilà quand on me prend par la littérature je marche je marche je marche
Oui, le gland et la châtaigne auraient bien tort de se comparer, de se jalouser, de se faire mousser au détriment de l’autre. Une belle comparaison de la part d’un maitre en observation de la nature et du vivant. Merci Brigitte !
Oui, rester fidèle à sa nature permet l’épanouissement merveilleux de l’Etre intérieur… Amitiés, Brigitte
Je n’étais pas revenue depuis 1 semaine et je découvre la citation que tu publies de Thoreau. J’avais découvert cet auteur sur « matin magique » (tu connais? http://www.matinmagique.com/). J’arrive ici et je le (re)trouve (alors que jusqu’alors,je ne le connaissais pas). Comme quoi il y a quelque chose qui se passe avec lui et le monde ces jours-ci 😉
Dans cette citation, l’ un des deux prend le dessus et détruit l’autre…
Vivre selon sa nature, et laisser l’autre réaliser la sienne.