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» L’Expérience est la Route en lacets
Que l’esprit préfère – paradoxalement
à lui-même –
Car il suppose qu’elle nous conduira
Tout à fait à l’Opposé – Comme elle est compliquée
La Discipline Humaine –
Qui Force l’Homme à choisir Lui-même
Sa Souffrance Prédestinée.
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Poème 899 / 1865 – Emily Dickinson 1830-1886.
Tableaux : 1/ « Antony’s Nose Hudson » Victor DeGrailly 1804-1889 2/ « Château de Heidelberg » 1620 Jacques Fouquières 3/ « Stockolm- phénomène de halo et de parhélie de 1535 » Jacob Elbfas 1600-1664.
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Le vent tourne, le ciel change…
BVJ – Plumes d’Anges.
Adaptons nous … bon dimanche chère Brigitte ,
j’aime les toiles qui accompagne ton billet.
EB .
Certain chemins sont tortueux, mais tellement beaux…
Merci pour ce très beau poème d’Emily Dickinson, magnifiquement illustré!
Bisous et très belle journée
Bonjour Plume.
Je me demande si les chemins tortueux sont les plus souffrants. Je préfère ces beaux entrelacs des chemins, on peut toujours supposer que si l’on ne voit pas immédiatement l’horizon, les courbes le dissimulant par instant, on peut toujours influer celui-ci . L’expérience offre la possibilité des chemins de traverses, quoique l’on peut s’y égarer complètement! J’aime beaucoup.
Chère Plume, tu sais toujours trouver les mots les plus justes ! Ce sont les chemins tortueux qui sont les plus riches car ils sont porteurs d’inconnu, de surprise, de méprise, de rencontres inattendues, de découvertes et de douleurs aussi peut-être mais ils conduisent le marcheur à être sans cesse en éveil, attentif, inventif et curieux.
Même si, au fond, l’arrivée est la même que s’il avait emprunté sa ligne droite…
Bisous