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L’HOMME ET LA MER.
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« Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
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Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
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Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
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Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables ! »
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« L’homme et la mer » – Charles Baudelaire – 1821 – 1867.
Tableaux : 1/ « Les enfants » – Valentin Aleksandrovitch Serov – 1865 – 1911.
2/ « Le rivage et la mer turquoise » – Albert Bierstadt – 1830 – 1902.
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Du fond de nos abîmes, faire remonter nos richesses intimes…
Plumes d’Anges.
Vagabonder à la surface des océans est souvent source de sérénité et, parfois, permet de tutoyer ses rêves. ..
Magnifique billet, et de plus j’adore Charles Baudelaire !
Très bonne journée à vous Brigitte .
Garder son âme en paix est un travail de tous les instants , la nature elle aussi a ce combat a mener…
belle journée ! Elisabeth
Bonjour chère Brigitte !
Je remets un pied chez toi et y retrouve…la mer ! Cette mer que j’aime tant. Bon, ta mer turquoise est plus agitée que celle que je viens de quitter, mais j’ai déjà vu la mienne ainsi !
Un joli tableau d’enfants, et Baudelaire : je suis charmée !
Belle journée à toi, je remonte tes billets à contre-courant.
Formidable de retrouver ta belle plume, Valdelia, mon plaisir est immense… Je suis ravie de t’accueillir avec la mer qui à ton approche s’est faite toute douce. Je sens que tes vacances ont eu un goût de bonheur…
Douce journée à toi.
Hier, déjà, pour les nuages, je pensais à Baudelaire, mais aujourd’hui, il me scotche! « La mer est ton miroir… » Donc, quand je vais y marcher le matin et que je suis saisie par la beauté du spectacle, par la pureté de l’air, par la bonté régénérante de l’eau, ce que je vois serait un reflet … de mon âme? Et quand il y a du vent, que tout roule et gronde et que je ne peux pas y aller, serait-ce la crainte de …
mes tumultes intérieurs?
Franchement, ce Charles B. est une merveille d’homme de comprendre tout cela!
Que les jours à venir soient doux et joyeux, avec la caresse du vent en prime!
Je t’embrasse, ainsi que Fripounet et Marisette!
Bravo poussy, à mes yeux tu as 20 sur 20 pour ton décodage et je suis certaine que dans notre beau pays, le vent est rare. Mais du coup, je suis inquiète, parce qu’aujourd’hui nous sommes balayé(e)s par le mistral… Ressens-tu des tumultes intérieurs ? La météo serait-elle à ce point importante pour notre âme ?
J’ai livré ce soir Fripounet et Marisette à leurs parents, ce fut du bonheur et là s’annonce à moi le bonheur du repos. La vie est merveilleuse, tu le sais bien. je t’embrasse.