Honorer…

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– Bienveillance –

Hommage à ceux qui nous ont précédés dans le Grand Voyage,

à ceux qui maintenant sont invisibles à nos yeux,

à ceux sans lesquels nous n’existerions pas, tels que nous sommes,

à ceux qui nous ont aimés et transmis leur message du mieux qu’ils pouvaient…

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– Gratitude –

Prendre soin de nos racines tant qu’elles sont vivantes, 

puis honorer leur mémoire, la faire fleurir dans nos cœurs,

la partager à l’aube de l’hiver, ne retenir que ce qui nous a fait grandir,

ces souvenirs réchaufferont alors nos âmes en peine…

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« Être arbre. Un arbre ailé. Dénuder ses racines

dans la terre puissante et les livrer au sol.

Et quand, autour de nous, tout sera bien plus vaste,

Ouvrir grand nos ailes et nous mettre à voler. »

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Pablo Neruda dans Cahiers de Temuco.

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Illustrations : 1/ « Une montagne d’azalées » 2/ « Chrysanthèmes »  3/ « Fleurs et chat »  Kuroda Seiki  1866-1924  4/ « Saules près d’un ruisseau »  Pascal Dagnan-Bouveret  1852-1919.

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Ensoleiller notre arbre de vie…

BVJ – Plumes d’Anges.

2 commentaires sur “Honorer…”

  1. Fiorenza dit :

    Oui, chère Brigitte, soyons dans la gratitude à l’égard
    de nos absents…qui demeurent jusqu’au fond de nos âmes
    comme nos proches le sont nuit et jour 💛🧡♥️

    Hier, changement de département pour honorer nos défunts,
    le parcours était de toute beauté car les bois avaient accroché
    leurs teintes mordorées alors que, deux jours auparavant,
    le spectacle n’était pas encore tout à fait au point :
    les miracles existent comme ce bébé-coccinelle posé sur la portière
    de la voiture…au moment où je quittais la maison .
    La poésie se niche partout à condition d’y croire !

    Les tableaux qui enrichissent ton texte sont en accord parfait,
    merci et douce semaine 🌟

  2. Célestine dit :

    « Être arbre. Un arbre ailé. Dénuder ses racines

    dans la terre puissante et les livrer au sol.

    Et quand, autour de nous, tout sera bien plus vaste,

    Ouvrir grand nos ailes et nous mettre à voler. »

    Incroyable synchronicité entre ce passage de Neruda et le billet que j’ai écrit. Encore une coïncidence ?
    Merci ma Plume pour ce bel hommage à nos chers disparus, nimbé du mystère de la vie et de la mort.
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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