Hymne à la paix…

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« … « Croire quand même,

Espérer quand même,

Aimer quand même. »…

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… Il est en vérité tout à fait scandaleux d’avoir à constater qu’en l’an de grâce 1991, des hommes qui se prétendent pourtant « civilisés » n’aient pas encore su trouver d’autres remèdes aux conflits entre peuples que la violence et la guerre, procédés dont une expérience multiséculaire aurait dû, depuis longtemps, nous révéler l’inefficacité. Avec leur dicton Si vis pacem, para bellum, les pauvres Romains ont, en réalité, fait la guerre pendant deux siècles et demi.

La véritable maxime, celle que les hommes devront adopter demain, s’ils ne veulent pas risquer de disparaître, est : Si vis pacem, para pacem

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… Ma récente réponse à un plaisant me demandant ce que je ferais si j’étais président de la République devait être la suivante :

– je commencerais par remplacer le ministère de la Guerre, dit de la « Défense », par un ministère de la Paix ;

– je déclarerais solennellement la paix au monde ;

– je ferais activement travailler à la reconversion des industries d’armement, de façon que le mot « désarmement », qui n’évoque jusqu’ici que des possibilités lointaines et sans cesse volontairement reculées, finisse par devenir rapidement une réalité effective.

Comment imaginer qu’un pays se disant foncièrement pacifique puisse tolérer que son hymne national possède un refrain à la fois raciste et sanguinaire ? Il y aurait donc, comme on le fait chanter aux bambins de nos écoles, un sang « impur » dont il serait nécessaire d' »abreuver nos sillons » ? Bel idéal évidemment de fraternité universelle ! …

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… La symphonie n’est-elle pas faite de la variété des instruments, comme l’harmonie du tableau des polychromies de la palette ? La beauté et la richesse d’un ensemble ne reposent-ils pas sur une juxtaposition, sur une mise en commun d’objets discrets, séparés mais rapprochés dans un même concert et jouant « à l’unisson » ?…

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… Soyez réalistes ;

demandez l’impossible !… »

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Extraits de : « Et si l’aventure humaine devait échouer »  Théodore Monod 1902-2000.

Tableaux : 1/« Musicien »  Christian Wilhelm Steendorff 1807-1904   2/ »Jeune femme au piano »  François Gauzi XXème .

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Les mots de paix attirent la paix, les mots d’amour attirent l’amour…

BVJ – Plumes d’Anges.

14 commentaires sur “Hymne à la paix…”

  1. J’adore le tableau de la jeune femme au piano, si douce dans son habit de dentelle, je crois entendre les notes s’envoler…
    Une belle ambiance se dégage de cette œuvre : ambiance de sérénité, de calme, de Paix !
    Doux mercredi ma grande musicienne 🙂

  2. Daniel dit :

    On ne peut pas dire que la Marseillaise soit un hymne pour la paix. Je n’aime pas l’entendre.

  3. Lauriza dit :

    Il est vrai que nous avons tendance à être différent selon le comportement que nous avons en face de nous. A nous de rester calme pour ne pas envenimer la colère de l’autre ce qui en général marche assez bien.

  4. Aifelle dit :

    Quelle élégance chez la pianiste ! superbe vêtement. J’aime beaucoup lire Théodore Monod, c’est le genre de personnalité qu’il nous faut pour remettre les choses à leur place sans cesse, au lieu de la bouillie politico-médiatique inaudible.

  5. Ariaga dit :

    Quel beau texte qui arrive à point à un moment où j’ai un grand coup de « mou ». Demander l’impossible, je vais essayer ! Amitiés.

  6. Mathilde dit :

    Moi aussi , cette jeune femme au piano me touche tant elle respire la paix d’ un soir et la douceur du moment…
    Quant à Théodore Monod je l’ aime depuis longtemps …Ah! si nos hommes politiques savaient s’ inspirer de sa sagesse ..que l’ homme soit à sa vraie place , c’ est mon voeu insensé le plus cher …:-)
    Belle soirée Brigitte

  7. Dominique dit :

    demander l’impossible ? je m’y essaie tous les matins et parfois ça marche

  8. Eve dit :

    La musique adoucit la vie… Très jolies peintures… La seconde resplendit de couleurs…
    Quand est-ce que l’homme sera en paix avec lui-même ?
    Quand une guerre s’arrête, une autre commence à l’autre bout de la planète, quelquefois pour des motifs futiles. On dirait que les marchands d’armes appuient sur une télécommande !

  9. Vous me donnez envie de relire Théodore Monod. Et merci de me rappeler ce grand homme.

  10. Naline dit :

    Merci pour ce bel extrait que j’ai redécouvert avec plaisir.

  11. durgalola dit :

    cela donne envie de le relire. Bises

  12. masyl dit :

    Très beau passage rassurant ! Je n’aime pas du tout la « Marseillaise » depuis toujours et je n’ai jamais réussi à l’apprendre… Je n’en avais pas envie 😉 Quel beau tableau avec ce jaune qui illumine l’ensemble ! Un moment de sérénité ! Merci pour ton com laissé sur mon blog récemment et bises

  13. Alexandra dit :

    Merci merci, j’ai tant besoin d’entendre ça en ce moment où des torrents de haine sur les réseaux sociaux m’anéantissent.
    Je venais ici dans cet espoir d’y chercher un peu d’eau pour me désaltérer et je vois que je ne me suis pas trompée : l’eau y est toujours fraiche et ressourçante

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