Archive pour octobre 2013

Ressources…

lundi 7 octobre 2013

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« … Quand nous rencontrons une difficulté, qu’il nous arrive de nous dire : »Mais ce n’est pas possible ! Qui m’a puni ? Qu’est-ce-que j’ai fait au bon Dieu ? » Dites-vous alors plutôt : « Si j’ai choisi avant de naître de vivre cette expérience, c’est qu’il y a une raison, c’est qu’elle est riche d’un enseignement. Que faut-il que je comprenne ? Que peut-elle m’apporter pour la suite, pour mon devenir ? « …

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… Je ne sais pas combien de temps cette vie va durer, mais en attendant, je vais profiter de chaque instant. Je vais me nourrir de tout ce que je vais voir, de tout ce que je vais vivre et y trouver du plaisir. Je vais faire des désagréments et des épreuves des possibilités de grandir, trouver un intérêt à ce qui m’ennuie. Je vais positiver et faire de ma vie une aventure passionnante…

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… Le lâcher-prise c’est se dire : « Je ne contrôle plus !  » Ce n’est pas toujours facile mais c’est faisable. Il suffit d’arrêter de vouloir montrer sa supériorité, de manipuler et d’avoir tout le monde sous sa coupe. Ne plus contrôler, c’est laisser les autres vivre, évoluer à leur rythme, ne pas les regarder en inférieurs, en pions que l’on dirige mais en êtres humains qui ont à vivre leur propre destinée. C’est laisser entrer l’inattendu, les petits signes, c’est ouvrir tous les jours une lucarne à la joie. Nous ne sommes ni supérieurs, ni inférieurs, nous sommes différents. Accepter la différence, la complémentarité, c’est accepter la joie. C’est cette joie qui doit nous faire fonctionner, nous faire lever le matin avec entrain et nous inviter à porter un regard différent sur les soucis qui nous tombent dessus. En voulant tout contrôler dans nos vies, nous nous mettons dans des impasses où tout semble bloqué. Il suffit quelquefois de lâcher-prise, de ne plus penser à un problème, pour que la situation se débloque : les énergies circulent mieux et des solutions arrivent…

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… C’est dans les moments de repos, avant de s’endormir, que l’on peut se poser les véritables questions, demander un coup de main : « Je voudrais trouver une solution à tel problème. Comment puis-je faire ? Je serai attentif à tous les signes et indications que la providence m’enverra pour m’aider à réfléchir à la question et trouver une réponse. » Il s’agit de demander à cette partie qui est en nous et qui connaît les solutions, d’aller en chercher une. L’âme enregistre la demande, la prend en compte et commence à travailler dessus…

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… Ce n’est pas le monde qui change mais la vision qu’on en a. Il ne tient qu’à nous de prendre du recul, de relativiser, et d’élargir notre champ pour considérer la vie autrement… »

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Extraits de : « Les lumières de l’invisible » 2013  Patricia Darré.

Tableaux : 1/« La voix de son maître » Francis Barraud 1854-1924  2/« Table d’hôtes à la maison des chiens »  John Charles Dollman 1851-1934   3/« Portraits d’un Chat persan, d’un Pinscher nain et d’un Terrier » 1835-1903.

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Chaque expérience apporte une richesse…

BVJ – Plumes d’Anges.

Ordre du monde…

jeudi 3 octobre 2013

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« … Peut-être ne peut-on pas s’installer doucement dans une nouvelle vision du monde, peut-être faut-il chuter d’un seul coup et braquer les yeux vers le ciel pour tenter d’en saisir une représentation neuve ? Peut-être faut-il passer de la surface à la profondeur la plus totale, sans apprivoiser notre peur des grands-fonds, là où on ne soupçonne aucune lumière. Muter. Peut-être est-ce cela qu’il faut, oui. Mais comment ? …

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… À quel moment de sa vie se lasse-t-on de la répétition ? Quel sursaut de lucidité nous pousse-t-il à modifier l’élément presque invisible qui nuit à l’équilibre du tableau ? Quand la course de surface en surface s’arrête-t-elle pour permettre l’immobilité et la descente en profondeur ? …

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À une certaine heure de la vie, il faut sauter dans le vide avec pour seul parachute le désir de s’élever. C’est difficile, mais c’est la seule façon de connaître que l’on peut voler

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… Sais-tu Olaf pourquoi il n’y a que la nuit et le jour ? Pour que le jour raconte au jour suivant ce qu’il faut pour faire un jour, il a besoin de toute la nuit et c’est pareil pour la nuit, elle a besoin de toute la journée pour expliquer à la nouvelle nuit comment faire pour fabriquer une belle nuit. C’est pour ça qu’il n’y a pas d’autres états que la nuit ou le jour. C’est pour ça aussi qu’il y a des jours et des nuits plus ou moins réussis, c’est quand les nouveaux n’ont pas bien compris, ou que le jour ou la nuit d’avant a mal expliqué…

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… Guita m’avait maintes fois répété qu’il ne fallait pas se demander pourquoi telle ou telle chose arrivait mais comment on en était arrivé à la produire. Une idée de Jung…

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… Guita pense sincèrement que si chacun faisait ce qu’il doit faire au moment où il en prend conscience, le monde tournerait autrement. – Il faut du temps à la conscience pour descendre dans la matière, tu sais bien, mais il faut toujours tendre vers…

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… C’est à nous d’inventer des jours meilleurs, la joie revient toujours, la joie s’accouple à celui qui la désire du plus profond de soi, alors désire-la, Nort, laisse-toi féconder. Il n’y a que toi qui puisses quelque chose pour toi…

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… Je crois qu’il ne faut jamais essayer d’être plus grand qu’un autre, seulement plus grand que soi-même…

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… « Les éveillés sont comme les étoiles dans un ciel obscur. »…

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… Je mesurais à quel point chaque souffrance était la manifestation d’une vérité qui cherche à se faire désespérément connaître… »

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Extraits de : « En nous la vie des morts » 2006 Lorette Nobécourt.

Tableaux : 1/« Les lanternes » et 3/« Nuages d’été »  Charles Courtney Curran 1861-1942  2/« Étude de fleurs »  Jaime Morea Galicia 1854-1927.

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La lumière est en nous…

BVJ – Plumes d’Anges.

Voyage éclairé…

mardi 1 octobre 2013

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Ce petit voyage fut merveilleux, merci, la destination n’était pas exceptionnelle mais l’intention, elle, était importante. Mon mari et moi avons accompagné sa mère en Italie : à 86 ans elle a émis le désir de découvrir l’endroit où étaient nés ses ancêtres maternels. Nous avons été émus et heureux de partager ce moment avec elle. Les photos de « Mare nostrum » (nom que les romains donnaient à la mer Méditerranée), symbolisaient à mes yeux « une belle mer », « ma belle-mère », l’idée du voyage avec elle… La dernière image est prise près de chez elle, sur la plage des Sablettes dans le Var. Ces deux rochers sont appelés « Les deux frères », une histoire de famille en quelque sorte. Ils regardent ensemble dans le bleu du ciel et de la mer vers le passé ou vers l’avenir… C’est ce que nous avons fait en Italie, nous avons admiré ce beau pays d’où étaient venus ses ancêtres, pays qu’ils ont du quitter pour des raisons économiques certainement, nous leur avons exprimé toute notre gratitude et avons salué leur courage. Merci à la vie de nous avoir offert ce moment et merci à la mère de mon époux d’avoir exprimé son envie !

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« Il est interdit d’être vieux » dit le mystique hassidique Rabbi Nachman de Braslaw. Vieillissez mais ne soyez pas vieux, c’est à dire ne soyez pas amers et désespérés. Vieillissez, ne vous opposez pas au réel, mais n’empêchez pas la vie d’accomplir son œuvre désirante, de faire jaillir du neuf, du nouveau jusqu’à votre dernier souffle…

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… Avons-nous assez aimé ? Avons-nous passé plusieurs heures par jour à nous émerveiller des autres hommes, à être heureux ensemble, à sentir le prix du contact, le poids et la valeur des mains, des yeux et des corps ? Savons-nous encore bien nous consacrer à la tendresse ?… Il faut jurer de ne plus songer qu’à aimer, aimer, ouvrir l’âme et les mains, regarder avec le meilleur de nos yeux, serrer ce qu’on aime contre soi, marcher sans angoisse en rayonnant de tendresse. »


Extraits de : « La chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller » 2008  Marie de Hennezel.

Tableau : « Chemin dans une forêt inondée de lumière »  Alexandre Calame 1810-1864.

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Accompagner avec cœur…

BVJ – Plumes d’Anges.