Tout est bien…

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« Un vieillard vivait avec son fils dans un fort abandonné, au sommet d’une colline, et un jour il perdit un cheval. Les voisins vinrent lui exprimer leur sympathie pour ce malheur et le vieillard demanda :

« Comment savez-vous que c’est un malheur ? »

Quelques jours plus tard, le cheval revint, suivi de plusieurs chevaux sauvages, et les voisins revinrent le féliciter de cette chance, et le vieillard répliqua :

« Comment savez-vous que c’est une chance ? »

Entouré de tant de chevaux, le fils se mit à les monter et un jour il se cassa la jambe. De nouveau, les voisins s’approchèrent pour exprimer leur sympathie et le vieillard répondit :

« Comment savez-vous que c’est de la malchance ? »

L’année suivante il y eu une guerre et, parce que le fils du vieillard était boiteux, il évita d’aller au front…

RIEN NE COMPTE POUR UN HOMME QUI PRÉTEND QUE RIEN NE COMPTE. »

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Parabole de Li Yukao 450-375 av.J.C. citée par Lin Yutang dans « L’importance de vivre » 1938.

Illustrations : 1/« Portrait de Ota Nampo »  Chobunsai Eishi 1756-1829  2/« Un homme noble »  Qian Xuan 1235-1305.

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Tout a un sens…

BVJ – Plumes d’Anges.

4 commentaires sur “Tout est bien…”

  1. Dominique dit :

    L’importance de vivre est un livre où l’on peut à loisir aller piocher, cette histoire est superbe comme est magnifique ce portrait d’un homme noble, il faut dire que j’ai un faible pour le rouge

  2. Aifelle dit :

    Voilà une histoire aux antipodes de ce que l’on nous enseigne. C’est la voix/voie de la sagesse 😉

  3. lolo dit :

    Bonsoir, en passant par là à l’improviste, je me retrouve soudain emplie d’une belle vision des évènements qui nous arrivent … je vais tâcher de faire comme ce vieillard et faire confiance, ne pas se méprendre ni s’emballer, simplement savourer… que cette nuit soit douce, je crois entendre les champignons pousser, il va falloir aller voir çà de plus près ,
    des bises tendres et à bientôt

  4. Lily dit :

    « Ca­la­mité ou bé­né­dic­tion, qui peut sa­voir ? Les chan­ge­ments n’ont pas de fin en ce monde im­per­ma­nent. » C’est une des réponses du vieillard philosophe dans la version de Pascal Fauliot que j’ai publiée le 26 mai 2011. La fin est un peu ambigüe car la guerre, hum ! pas vraiment une chance, même lorsque son fils ne part pas au front.

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