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« … S’interdire d’être heureux est le moins véniel de tous les péchés, même si aucune religion ne nous met en garde…
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… Ni les humains ni les chiens ne viennent nous hanter : ce qui nous poursuit c’est le temps qu’on ne leur a pas donné, les occasions perdues, le souvenir des attentes auxquelles on n’a pas su répondre…
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… J’ai l’air d’un bon vivant, mon petit, mais je suis si souvent fatigué des hommes, de cette terre sans amour… Ce sont les scientifiques qui m’ont rendu la joie d’aimer mon prochain, que j’avais perdue en fréquentant trop de gens d’Église. Je ne suis qu’un curé de bureau, moi, vous savez ; je ne comprends pas toutes vos découvertes ni vos langages techniques, mais auprès de vous, je me sens un peu de la famille… Je vous écoute, je m’émerveille, j’essaie de vous suivre et de vous emprunter un peu de votre intelligence. Même les illuminés comme ce Guido Ponzo, avec leurs théories fumeuses et partisanes, je les aime ; ils sont en quête d’une vérité, même s’ils se trompent. C’est si rare les chercheurs de vérité… Je vous regrette déjà…
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… Il y a un seul Dieu auquel je suis tenté de croire, parfois. Une sorte de voix intérieure qui s’adresserait à nous dans notre tombe, en nous engueulant pour toutes les occasions de bonheur qu’on n’a pas su saisir…
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… On devrait toujours se méfier de ce qu’on désire, même inconsciemment : la vie épouse parfois nos rêves secrets pour le meilleur ou pour le pire…
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… C’est à nous d’agir, pas au ciel… »
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Extraits de : « L’apparition » 2001 Didier van Cauwelaert.
Illustration : « Voyage autour du monde de la Frégate autrichienne Novara- Papillons de Californie, Nevada et Colorado » Alois Rogenhofer 1831-1897.
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Mettre en lumière notre propre vérité…
BVJ – Plumes d’Anges.
Je ne sais pas à quelle époque il situe son personnage, mais aujourd’hui il se méfierait autant de la science que de l’Eglise !
Ma chère belle Plume, je te retrouve après tout ce silence, exactement comme la deuxième citation … avec ce remords du « temps que je n’ai pas donné » …à ton joli blog.
Je retrouve avec un vrai plaisir ton univers riche et inspirant, les illustrations toujours merveilleuses que tu sais choisir avec tant de délicatesse.
Plein d’amicales pensées à toi et belle journée.
Plein de bon sens dans ces lignes à méditer…:-))
En faisant un peu de philo artisanale , J’ aime la symbolique du papillon qui, toujours stoïque ,
sait où aller chercher ici ou là ce qui le rend heureux..petit , il n’ a pas peur des grosses pattes du lion qui ne peut l’ attraper…Il est agile , libre …il vit son bonheur d’ être papillon et pourtant il ne sait pas qu’ il est utile..:-))
Un seul regret pour moi …le temps que je n’ ai pas su donner aux gens que j’ ai aimé et qui ne sont plus…:-((
Belle soirée à toi Brigitte
A méditer, en effet ! Merci pour ces belles paroles.
J’aime ces papillons bleus qui me rappellent une broderie que j’ai faite il y a quelques années.
Bonne soirée, Brigitte !
Oui, les papillons nous le disent, ce n’est pas aux autres de nous aimer, c’est à nous de le faire….
Tout est là.
Ce billet est un enchantement, pour les yeux, pour le coeur et pour l’âme.
Je t’embrasse Brigitte.
Le bonheur n’est-ce pas essayer d’accomplir ce pourquoi on est fait ? Aimer, par-donner, être au service des autres d’une façon qui nous est personnelle. Bien sûr c’est nous qui agissons, mais au coeur de notre action, on trouve une force qui nous dépasse.
Un rève de papillons!!
C’est vrai qu’il ne faut pas rater les occasions d’être heureux. On ne s’aperçoit pas toujours que les occasions sont là, tout prêt, mais on est pris dans le tourbillon de la vie et on a des exigences, des rêves, …..
Merci pour les belles images et les beaux textes de votre blog.
Bonne journée.