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« Celui qui s’attache à son œuvre et agite son pinceau avec la volonté de
faire un tableau est voué à l’échec. Celui qui exerce son esprit et laisse
courir son pinceau sans avoir conscience de peindre touche au secret
de l’art. Sa main ne se raidira pas, son cœur ne se figera pas et son
œuvre s’accomplira d’elle-même, sans que l’on sache comment elle s’est
faite. »
Tchang Yen-yuan (Chine).
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« Et Tchang Yen-yuan cite en exemple la manière de travailler de Wou Tao-tseu (actif vers 720-760) :
« Il concentrait son esprit et le mettait en harmonie avec les œuvres de
la nature, puis les rendait grâce à la puissance de son pinceau. Ses
impressions étaient fixées avant qu’il prenne le pinceau, une fois le
tableau terminé, elles s’y trouvaient toutes…
Chaque coup de pinceau exprime la vie. »
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Passages extraits de « L’univers du Zen » Jacques Brosse 1922 – 2008.
Peinture sur papier anonyme – Dynastie Joseon (14ème – 19ème) Corée.
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Rechercher, découvrir les secrets de la vie…
BVJ – Plumes d’Anges.
Quelles merveilles ces papillons et pivoines ! Quant à l’extrait, voilà résumé en quelques mots lumineux, ce que j’essayais d’expliquer à mes élèves dessinateurs ! Tout l’art du Sumi-E en une phrase, ça aussi c’est de l’art !
Très belle et très joyeuse journée ma plume !
Ceci vaut bien aussi pour une « peintrenette » telle que moi , même si souvent c’est la volonté qui prime et qui aveugle; plus sérieusement, j’ai pu un jour lors de répétitions où se mêlaient peintres et comédiens ( pour carlotta Ikeda) assister à un tracé à l’encre de chine, c’est une vrai danse, une incroyable chorégraphie de la main et de la vie.
Accéder à toute cette intelligence de la vie que tu nous proposes, et voir que dans ton blog, Brigitte, il y a un coeur qui bat, le Coeur Universel!
Je t’embrasse.
Plumes, j’ai beaucoup aimé ce que tu écrivais au sujet de l’échelle, je t’ai répondu sur mon blog; tu es formidable. Je suis contente de te lire et de t’avoir pour lectrice!
Votre univers est une rencontre évidente. Enfant, j’avais de très belles reproductions de peintures chinoises fleurs et oiseaux, que j’ai retrouvé plus tard dans les livre de François Cheng.
Ses livres sont des livres de chevet pour moi, et chez lui aussi se retrouve Tchang Yen-yuan, et la notion de « souffles harmoniques ». Laisser le souffle être le maître……..
Très belle journée à vous chère Plumes
Bonsoir, Je découvre votre blog, avec un grand bonheur, il me plait beaucoup. Je constate que vous aussi avez été victime de la bétise humaine, mais n’en parlons plus, le coté positif de cette mésaventure est d’avoir pu nous découvrir les uns les autres, et cela n’a pas de prix… Je suis ravie de me trouver ici, ce billet sur les peintures asiatiques est superbe, j’aime particulièrement les papillons…
Belle soirée,
Nathanaëlle
J’aime énormément ce billet Brigitte , il me fait du B I E N , et tu as su trouvé pour l’illustrer
des peintures formidables , merci a toi .EB
J’aime beaucoup ces peintures, le texte que je connaissais mais dont la justesse, la finesse d’esprit peut être lu et penser sans cesse !
Oups ! j’ai écrit trop vite et je rectifie donc mes fautes !! (lue et pensée)